Offenbach Jacques
Considéré avec Hervé, comme le « Père » de l’opérette, Jacques Offenbach a composé environ 120 œuvres théâtrales. Les puristes (et ils sont nombreux) se refusent à le considérer comme un compositeur d’opérette – genre mineur s’il en est -, et préfèrent associer à sa production les termes d’opéra bouffe, opéra-comique, voire opéra pour certains de ses ouvrages.
BIOGRAPHIE
Les jeunes années
En 1816, Isaac Eberst, violoniste originaire d’Offenbach-sur-le-Main, s’installe avec sa femme Marianne et ses enfants à Cologne, ville dans laquelle il adopte définitivement le nom d’Offenbach.
Le 20 juin 1819, Marianne donne le jour à son septième enfant, Jacob, le futur Jacques Offenbach. En 1826, Isaac devient chantre à la synagogue. On est tous musiciens dans la famille Offenbach, mais le plus doué est sans conteste le jeune Jacob qui fait notamment preuve de dons exceptionnels pour le violoncelle. Tout ce petit monde donne des concerts qui sont fort prisés. Jacob lui-même se produit dans les auberges de Cologne en compagnie de sa sœur Isabella et de son frère Julius.
Au cours de cette période, il prend des cours de violoncelle avec Joseph Alexandre et Berhnard Breuer, ce dernier lui permettant d’avoir quelques contacts avec la vie théâtrale.
« Vers 1830, Paris est La Mecque des musiciens » affirme Robert Pourvoyeur (1). Aussi n’est-il pas étonnant qu’Isaac songe à y emmener deux de ses fils, Julius et Jacob, où ils pourront plus sûrement faire reconnaître leur talent. En novembre 1833, ils arrivent dans la capitale française et Isaac installe ses fils dans une mansarde au pied de la butte Montmartre. Puis il use de ses talents de persuasion auprès de Cherubini, le directeur du conservatoire, pour faire admettre Jacob dans la classe de Vaslin. Le Conservatoire est en principe interdit aux étrangers mais Cherubini, impressionné par les dons du garçon âgé seulement de 14 ans, l’accepte. Jacob, bientôt francisé en Jacques, se perfectionne mais, au bout d’un an, il quitte le Conservatoire dont l’atmosphère ne lui convient guère.
Peu à peu il apprend le français qu’il parlera et écrira d’une manière remarquable, mais ne perdra jamais son accent.
Depuis toujours séduit par le théâtre, Jacques obtient une place de violoncelliste à l’Opéra-Comique où il ne restera guère que deux ans, car le travail est répétitif et ne lui donne pas l’occasion de briller.
Premières compositions
Ses premières compositions lui assurent un début de notoriété. Ce sont surtout des valses, jouées au « Jardin Turc » ou aux « Concerts Saint-Honoré », mais aussi des romances interprétées avec son ami Flotow qui l’introduit dans les salons. En 1839, il compose sa première œuvre pour le théâtre : Pascal et Chambord, une comédie mêlée de chant qui est donnée au Palais-Royal sans grand succès. en 1842, une série de nouvelles compositions, « Les Fables de La Fontaine », est mieux accueillie
Offenbach tombe amoureux d’une jeune et jolie espagnole, Herminie d’Alcain qu’il épouse en 1844. Elle lui donnera cinq enfants. Les jeunes époux s’installent dans un petit appartement du passage Saulnier où, chaque vendredi, des amis sont invités « sans façons » après le théâtre. Le jeune musicien connaît encore quelques années difficiles et poursuit sa carrière d’instrumentiste. Son véritable premier ouvrage lyrique, et premier succès, L’alcôve, date de 1847.
La révolution de 1848 conduit Jacques, Herminie et leur fille Blanche à rejoindre Cologne où ils séjournent jusqu’en février 1849. L’année suivante Jacques y retourne pour les funérailles de son père.
Le 15 octobre 1850, il devient chef d’orchestre à la Comédie Française, où il compose ouvertures et entractes pour les spectacles, et y restera jusqu’en 1855.
Musicien de théâtre dans l’âme, Offenbach cherche des salles pour accueillir ses œuvres. Ses tentatives pour être joué à l’Opéra-Comique ayant échoué, il se tourne vers les théâtres privés. La salle Herz donne Le trésor à Mathurin le 7 mai 1853 et le théâtre des Variétés Pépito le 28 octobre de la même année. L’accueil de la presse et du public est excellent. Hervé, qui a obtenu quelques mois auparavant le privilège d’ouvrir un théâtre (Les Folies-Nouvelles), donne Oyayaye ou La Reine des Iles, d’Offenbach, ouvrage qu’il interprète lui-même avec son complice Joseph Kelm (juin 1855).
Les Bouffes-Parisiens
1855 est l’année de l’Exposition Universelle de Paris voulue par Napoléon III. Offenbach, qui veut posséder son propre théâtre, profite de cette opportunité pour obtenir, après moult démarches, l’autorisation d’ouvrir une salle au Carré Marigny, proche de l’Exposition. Le 5 juillet, l’inauguration de ces « Bouffes-Parisiens » est un triomphe avec au programme deux œuvres du nouveau directeur : Les deux aveugles et Une nuit blanche, précédées par un prologue composé par Ludovic Halévy et un ballet-pantomime : Arlequin barbier. Le succès est là et bien là.
« Tirant partie de l’enseignement de son premier spectacle, Jacques va désormais proposer un alliage bien dosé de pièces villageoises, de pièces bouffes et de pantomimes » (1).
Le compositeur y engage la jeune bordelaise Hortense Schneider (1833-1920) qui, dès octobre 1855, obtient un triomphe personnel dans Le Violoneux.
L’hiver venu, Offenbach doit fermer la salle du Carré Marigny, fort peu confortable, et installe « ses » Bouffes-Parisiens rue Monsigny, où il donne successivement, à partir du 29 décembre 1855, une série de petits bijoux musicaux en un acte. Il y est autorisé à jouer des pièces à quatre personnages au lieu de trois précédemment. On citera Ba-Ta-Clan (1855), Tromb-Al-Ca-Zar (1856), Croquefer 1857), Vent du Soir (1857) et Le mariage aux lanternes (1857, nouvelle mouture du Trésor à Mathurin).
L’été, Le Carré Marigny présentera La Rose de Saint-Flour (1856), Le 66 (1856), Une Demoiselle en loterie (1857), Un Mari à la porte (1859).
Notons qu’en 1856, Offenbach organise un concours d’opérette qui est gagné ex-æquo par Charles Lecocq et Georges Bizet (Le Docteur Miracle). Le résultat ne plait guère aux deux lauréats qui pensent devoir seuls mériter le prix.
Le tournant
L’année 1858 marque un tournant dans la carrière d’Offenbach et, et l’on peut aussi le dire, dans l’histoire du théâtre lyrique français. La réglementation, qui limitait le nombre des personnages sur scène pour un même ouvrage, est assouplie. Offenbach et Hervé, notamment, vont pouvoir laisser libre cours à leur imagination.
Après une mise en train avec Mesdames de la Halle (5 mars 1858), la première grande opérette française voit le jour le 21 octobre 1858 avec Orphée aux Enfers qui est l’événement de la saison. Le démarrage étant néanmoins un peu difficile, Offenbach remanie plusieurs fois sa pièce et le succès se dessine enfin : 228 représentations consécutives, un triomphe à l’époque !
L’année suivante, Geneviève de Brabant (1859) obtient un succès plus mitigé.
Au cours de l’année 1860, Offenbach obtient la nationalité française ; Orphée fait un triomphe à Bruxelles, à Berlin, et son ballet Le Papillon connaît le succès à l’Opéra de Paris. Par contre, son premier ouvrage reçu salle Favart, Barkouf, est un échec (24 décembre).
La période « impériale »
Entre 1861 et 1864, le compositeur devient célèbre à Vienne où ses ouvrages sont régulièrement représentés, et compose même pour l’Opéra de Vienne Die Rheinnixen, (Les Fées du Rhin) un opéra romantique qui ne sera donné en France qu’en 2002. Chaque année, il se rend également dans la ville d’eaux de Bad Ems, en Allemagne, où il crée plusieurs ouvrages en un acte.
Il abandonne son poste de directeur des Bouffes et fait la connaissance de la jeune chanteuse Zulma Bouffar avec laquelle il entretiendra une longue mais discrète liaison. Au cours de cette période, retenons les titres suivants : La Chanson de Fortunio, Le Pont des Soupirs, Monsieur Choufleuri restera chez lui le…, Les Bavards, Il Signor Fagotto…
De 1864 à 1870, c’est le trio « infernal » Offenbach, Meilhac et Halévy, souvent appuyé par le talent et les « débordements » de l’exquise Hortense Schneider, qui éclaire les dernières années d’un Empire dont les fastes apparents masquent un état de délabrement réel. N’oublions pas que le décret du 6 janvier 1864 sur la “liberté des théâtres” donne désormais aux compositeurs la possibilité de se faire représenter simultanément dans plusieurs salles, ce qui n’était pas le cas auparavant.
La Belle Hélène (Variétés, 17 décembre 1864) est un triomphe pour les auteurs et ses interprètes, Hortense Schneider (Hélène) et José Dupuis (Pâris).
Barbe-Bleue, en février 1866, avec les mêmes interprètes, est également un grand succès.
La Vie Parisienne (avec Zulma Bouffar) donnée le 31 octobre 1866 en prélude à la Grande Exposition Universelle de 1867, déchaîne l’enthousiasme du public au théâtre du Palais Royal.
La Grande Duchesse de Gérolstein (Hortense Schneider) le 12 avril 1867, voit le triomphe de l’ouvrage et d’Hortense que les têtes couronnées du monde entier viennent applaudir sur scène… et lui présenter leurs hommages en particulier.
Robinson Crusoé est créé la même année à l’Opéra-Comique.
La Périchole en 1868 avec la toujours irrésistible Hortense dans le rôle-titre, José Dupuis étant Piquillo.
On citera encore, Les Brigands et La Romande la rose qui en 1869.terminent « La fête impériale »
Au cours du conflit franco-prussien, compte tenu de ses origines, Offenbach, qui est injustement calomnié, se réfugie un temps en Espagne avec sa famille. Revenu en France au cours de l’été 1871, il se remet immédiatement au travail.
L’après-guerre
En 1872, son nouvel ouvrage, Le roi Carotte, dont le livret est écrit par Victorien Sardou, est créé sur la scène de la Gaîté.
La même année, Fantasio, d’après Musset, est donné à l’Opéra-Comique mais subit une campagne de presse violente et… imméritée.
En 1873, Offenbach prend la direction du vaste théâtre de la Gaîté où il monte, sous une forme « à grand spectacle », les révisions de plusieurs de ses ouvrages : Orphée aux Enfers et Geneviève de Brabant.
L’échec de la pièce La Haine de Victorien Sardou, drame pour lequel il a composé une abondante musique de scène, ruine Offenbach qui abandonne la direction du théâtre. Son successeur, Vizentini, y crée Le Voyage dans la lune (1876).
Par ailleurs, La Périchole, dans une nouvelle version agrandie en 3 actes, fait les beaux soirs des Variétés.
Au cours de cette période le compositeur, également joué sur d’autres scènes, doit s’adapter progressivement aux nouvelles exigences du public qui vient de faire un triomphe à La Fille de Madame Angot de Lecocq. Correspondant à cette nouvelle manière, se succèdent La Jolie Parfumeuse avec Louise Théo (1874), Madame l’Archiduc (1874), La Boulangère a des écus (1875, dernière collaboration Offenbach-Meilhac-Halévy), La Créole (1875).
Ruiné à cause de ses déboires financiers à la Gaîté, Offenbach, malgré une santé qui s’altère de plus en plus, accepte d’effectuer une tournée de trois mois aux Etats-Unis (1876) où il dirige ses principales œuvres. Au retour, il peut défrayer tous ses créanciers et reprendre ses créations.
En 1877, les Variétés présentent Le docteur Ox, d’après Jules Verne.
Malgré les souffrances occasionnées par la goutte, Offenbach travaille d’arrache pied pour essayer d’achever la grande œuvre de sa vie, Les Contes d’Hoffmann, commencés quelques années plus tôt, et dont il attend beaucoup.
En même temps, il compose Madame Favart (1878) et La Fille du tambour-Major (1879) qui seront (surtout la seconde) les derniers grands succès de son vivant.
Sa santé s’altérant de plus en plus, il s’éteint dans la nuit du 5 au 6 octobre 1880. Les Contes d’Hoffmann, mutilés d’un acte et comportant de nombreuses modifications recevront néanmoins un accueil triomphal sur la scène de l’Opéra-Comique le 10 février 1881. Offenbach recevait ainsi, post mortem, la reconnaissance de compositeur sérieux qu’il avait toujours recherchée.
Toujours pressé… Partout à la fois…
Venu à Paris en 1833, Jacques Offenbach a connu une royauté, deux républiques et un Empire, qui le sacra, selon l’expression d’Alain Decaux, « Roi du Second Empire ». Insulté, haï, admiré, encensé, il a traversé dix existences. Toujours courant d’un théâtre à l’autre, d’Ems à Etretat, de Vienne à Paris, de Paris à New York, il a composé, orchestré, remanié parfois, fait répéter, dirigé autour de cent vingt ouvrages. Une activité débordante et, malgré la souffrance, il pouvait composer des hymnes à la joie au cours de ses accès de goutte.
Jacques Brindejont-Offenbach, dans son ouvrage « Offenbach, mon grand-père », raconte les derniers moments du maestro :
« Ce jour-là, Jacques travaillait, confirmant cette prophétie d‘autrefois qu’il mourrait une mélodie au bout de sa plume… Ce jour–là (5 octobre 1880) allait être le dernier. Au cours de la nuit, il porta la main à son front, source de génie, puis à son coeur, source de bonté et, sans dire un mot, Offenbach ferma les yeux pour une éternité que sa gloire ne pouvait laisser sans réveil... Une muse était morte dans cette maison heureuse et gaie où l’on ne connaissait les larmes que de nom... » Humour, verve, truculence, cocasserie, sont quelques-uns des qualificatifs donnés à la musique d’Offenbach. Cette musique joyeuse, spirituelle, tendre parfois, brillante, soignée, qui n’exclue jamais la qualité musicale, rallie encore aujourd’hui tous les suffrages.
(1) « Offenbach » par Robert Pourvoyeur (Le Seuil, 1994)
Jean-Claude Fournier
Offenbach en bref
1819 : Naissance de Jacques Offenbach, le 21 juin, à Cologne, fils d’un chantre de la Synagogue.
1833 : Arrivée à Paris et entrée au Conservatoire, classe de violoncelle.
1834 : Violoncelliste à l’Opéra-Comique.
1836 : Offenbach se produit dans les salons. Il compose valses et romances.
1839 : Echec de Pascal et Chambord.
1844 : Il épouse Herminie d’Alcain qui devait lui donner 5 enfants.
1847 : Compositeur-chef d’orchestre à la Comédie Française.
1855 : Sa première opérette Oyayaye ou La reine des Iles, anthropophagie musicale créée aux Folies-Nouvelles, le théâtre d’Hervé.
1855 à 1858 : Ouverture du Carré Marigny (triomphe des Deux Aveugles), puis directeur des Bouffes-Parisiens : Croquefer, Ba-Ta-Clan, Les deux Pêcheurs, Le Violoneux (début d’Hortense Schneider), Tromb-Al-Ca-Zar, Le mariage aux lanternes, Mesdames de la Halle : Offenbach est célèbre.
1858 : Orphée aux Enfers, la première grande opérette française.
1859 : Geneviève de Brabant (première version).
1860 : Offenbach est naturalisé français. Echec à l’Opéra-Comique de Barkouf.
1861 : Le Pont des Soupirs, La Chanson de Fortunio.
1863 : Lischen et Fritzchen (Ems). Il fait la connaissance de Zulma Bouffar.
1864 : La Belle Hélène (Variétés).
1866 : Barbe-Bleue (Variétés) et La Vie Parisienne (Palais-Royal).
1867 : La Grande Duchesse de Gérolstein (Variétés). Robinson Crusoé à l’Opéra-Comique.
1868 : La Périchole (Variétés).
1869 : Vert-Vert à l’Opéra-Comique, Les Brigands (Variétés).
1870/71 : La guerre franco-allemande et disgrâce d’Offenbach.
1871 : Offenbach se remet au travail.
1872 : Fantasio à l’Opéra-Comique. Offenbach part pour Vienne où il donne Le Corsaire Noir.
1873 : Triomphe à Paris de La fille de Madame Angot de Lecocq qui devient le « chef de file » d’une nouvelle école. Offenbach rentre à Paris : Les Braconniers, Pomme d’Api, La jolie Parfumeuse et Madame l’Archiduc.
1874 : Offenbach se ruine à la Gaîté avec La Haine et une nouvelle version d’Orphée aux Enfers.
1875 : La boulangère a des écus (Variétés), Le Voyage dans la lune (Gaîté).
1876 : Offenbach voyage en Amérique.
1878 : Madame Favart (Folies-Dramatiques).
1879 : La Fille du Tambour-Major (Folies-Dramatiques).
1880 : Mort d’Offenbach, le 5 octobre.
1881 : Triomphe, à l’Opéra-Comique, le 10 février, des Contes d’Hoffmann.
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AUTOUR D’ OFFENBACH
Offenbach, Meilhac et Halévy
Ses succès, Offenbach les partagea souvent avec ses deux principaux librettistes, Meilhac et Halévy.
Henri Meilhac (1831-1897) fut d’abord l’auteur de fantaisies humoristiques. Il débuta au théâtre en 1855 par des vaudevilles, et fit bientôt jouer seul, ou en collaboration, un nombre considérable de pièces. Sa collaboration avec Halévy fut particulièrement féconde et brillante.
Ludovic Halévy (1834-1908) commença très jeune à écrire pour la scène. En dehors de ses pièces de théâtre, signalons un recueil (Les Petites Cardinal) et quelques romans.
Les plus grands succès du trio : La Belle Hélène, La Vie Parisienne, Barbe-Bleue, La Grande Duchesse de Gérolstein, La Périchole, Les Brigands.
Offenbach était un bourreau de travail. Exigeant pour lui et pour les autres, il harcelait sans cesse ses librettistes pour qu’ils lui envoient du « texte ». Il leur dispensait successivement critiques, remarques et pensées affectueuses. Voici quelques extraits de lettres d’Offenbach à ses deux complices.
A Meilhac et Halévy (pour La Vie Parisienne) :
« Chers amis, je ne puis décidément faire le finale que si vous me le mettez debout. Après l’ensemble, donc, et avant la première chanson à boire, il me faut des détails entre les artistes, comme : quel vin voulez-vous ? Ou : quel vin buvez-vous ? Tout le monde veut servir le baron. Pauline peut également lui adresser des tendresses, etc., etc., puis la chanson. Après la chanson, il me faut également du «bredouillis» pour arriver à la griserie. On peut boire à la santé de tout le monde, tout en versant au baron, toujours et sans cesse, enfin, je vous prie de me le mettre debout de façon à ce qu‘en arrivant à Paris, je puisse m’y mettre de suite. Ma part est très difficile dans ce finale, pour arriver, par gradation, à un grand effet. Il me faut aussi le deuxième acte des Variétés (Barbe-Bleue), impossible d’y rien faire comme je l’ai. Malheureux jeunes gens d‘être forcés de travailler à force.
Et moi donc, je vous embrasse ».
Un peu plus tard, à Halévy :
« Je suis étonné et effrayé de ne rien recevoir de vous. Comment, pas un vers ? Et nous sommes fin février, c’est impardonnable. Est-ce que tu es malade ? Est-ce que Meilhac est pour la centième fois amoureux ? Je suis très peiné de votre manière d’agir. Vrai, comment voulez-vous que nous arrivions. Je vous ai confié avec joie, tous mes intérêts de l’hiver prochain, et je vois avec grand chagrin que vous vous en f… comme de l‘an 40. Ce n’est pas gentil de votre part à tous deux. Nous avons l’Opéra-Comique, les Variétés, le Palais-Royal, nous avons une fortune en mains, et vous n’en voulez pas. J’attends, par retour du courrier un mot de toi et de Meilhac qui m’explique votre étrange conduite, pour ne pas dire un mot plus dur... des paroles, des paroles, des paroles. s.n.d. D... ou je me fâche sérieusement. »
Eté 1866, à Meilhac et Halévy :
« J’ai lu et relu votre second acte (de La Grande-Duchesse), il est extrêmement bien sur pieds, mais… il manque absolument de gaîté. Puisque vous avez fait la part pour la musique, comme de jeunes auteurs peu habitués à faire des Belle Hélène et des Barbe-Bleue, relisez tout l’acte, enlevez les morceaux, excepté le finale, et vous verrez que la musique est complètement inutile, et j’avoue, excepté le finale, il me serait impossible de faire de quelque chose, quelque chose de bon, s’entend, et pour faire de la musique non réussie, il vaut mieux ne pas en faire. Le terzetto entre les trois hommes est inutile, si vous ne le prenez pas dans la situation, ils ont déjà dit en prose ce que vous leur faites dire en vers. »
A Halévy :
« Tu me parles toujours du deuxième acte de La Belle Hélène, c‘est mon meilleur acte, parce que tous les morceaux sont en situation et à effet. Je ne demande pas la quantité, mais la qualité : sans situation, la musique devient absurde et embêtante pour le public. Je demande des couplets sur couplets, comme dans Toto ou La Diva. Le public se fatigue des petits refrains, et moi aussi. Dans ce deuxième acte, vous ne m’avez pas donné une situation, une seule. Il faut la chercher, ça doit être facile, le deuxième acte fourmillant de situations comiques.
Connaissant la violence de ses impulsions, Offenbach, homme d’un naturel courtois, avait jugé bon d’adresser une lettre à ses deux amis pour se faire pardonner à l’avance les emportements qu’il pourrait avoir au cours des répétitions :
« Désireux d‘entretenir toujours les meilleures relations avec MM. Henri Meilhac et Ludovic Halévy, le soussigné, Jacques Offenbach, demeurant à Paris, rue Laffitte, demande d’avance pardon à ses collaborateurs au cas où il les aurait froissés. MM. Meilhac et Halévy pourront considérer cette déclaration comme définitive sans toutefois en pouvoir tirer un bénéfice ou un avantage matériels ; elle n‘est faite que pour présenter des excuses préalables et rigoureusement personnelles. »
Offenbach écrit au directeur du théâtre des Variétés
« Mon cher directeur, (écrivait-il le 7 mai à Bertrand), revenu hier à Paris, je lis avec surprise dans les journaux, que vous remontez La Vie Parisienne. Halévy a dû vous dire que vous n’aviez pas le droit de le faire, et je vous le prouverai. Mais, même, auriez-vous toute espèce de droit, je vous prierais encore de n’en rien faire, à moins que vous ne teniez à m’être personnellement tout à fait désagréable. Vous ignorez probablement qu‘autrefois, j’ai eu quelques succès au théâtre des Variétés, je crois donc pouvoir demander au directeur actuel de ne pas, malgré moi, mettre mon nom sur les affiches de ce théâtre, surtout dans d’aussi déplorables conditions, et sans profit pour personne.
Veuillez agréer, mon cher directeur, l’assurance de tous mes sentiments. »
Félix Clément critique Offenbach
Un critique musical, Félix Clément, donna son opinion en 1878, sur les œuvres d’Offenbach :
« Orphée aux Enfers n‘est qu’une parodie grossière ! Cette pièce a servi de signal pour la fabrication de pièces du même genre, au détriment du goût, de l’esprit et de l’art (...). On accorderait volontiers un mérite artistique à certaines mélodies si elles n’étaient associées aux scènes les plus indécentes »
« La Belle Hélène »... Un succès inouï qui, assurément, ne fait pas honneur au goût français… On se sent honteux d‘assister à de telles pièces »
« ... Ses succès seront considérés dans l’histoire de l’Art comme la honte de notre temps »
« La musique d‘Offenbach a préféré à la Lyre d’Orphée le cornet à bouquin. Offenbach aurait pu utiliser ses talents sur des canevas moins grossiers, il a préféré jouir du présent en exploitant une société dépravée et en démence. Son imagination ne s’est donnée carrière que dans un cercle d‘exercices étrangers à toute poésie, à tout idéal, à tout bon sens. Triste chapitre de l’histoire de la musique »
Offenbach en famille
Offenbach épousa Herminie d’Alcain en septembre 1844. Elle lui donna quatre filles, Berthe, Minna, Pépita, Jacqueline et un garçon, Auguste. Herminie sut garder à son époux un foyer heureux et rempli d’affection. Elle vécut pour lui, administrant le ménage pour qu’il traverse la vie sans heurt. Lorsque le ménage a de l’argent, elle économise. S’il n’en a pas, elle fait en sorte que nul ne s’en aperçoive.
Il vivait pour la musique. Elle aima la musique. Souvent il lui demandait son avis sur ce qu’il venait de composer car il avait grande confiance dans son jugement.
Il y avait toujours beaucoup de monde dans les salons d’Offenbach, que ce soit rue Laffitte à Paris ou dans sa villa d’Etretat qu’il avait achetée après le succès d’Orphée aux Enfers. Le soir, des amis musiciens, journalistes et bohèmes venaient se détendre joyeusement dans cette atmosphère accueillante. Et, au milieu des rires et des cris, Offenbach composait ou orchestrait une nouvelle œuvre. Car il ne s’isolait jamais mieux pour travailler qu’au milieu de tout ce bruit…
Offenbach et les femmes
Offenbach n’était pas l’homme des liaisons tumultueuses. Il tenait trop à l’affection d’Herminie. Cependant, les femmes comptèrent plus pour lui que l’affirment certains de ses biographes. Mais ses aventures amoureuses n’eurent aucune influence sur sa vie et sur son oeuvre.
La plus sérieuse de ses liaisons débuta en 1863 à Ems, année où il fit la connaissance de Zulma Bouffar, ravissante chanteuse blonde aux yeux bleus qui créa un bon nombre de ses héroïnes. Leurs amours restèrent toujours discrètes et se prolongèrent sans doute jusqu’en 1875.
Par contre, malgré la légende, il ne semble pas qu’Offenbach ait été amoureux d’Hortense Schneider. La « Grande Duchesse » était trop dangereuse et lui se sentait trop vulnérable.
Offenbach et l’argent
La vie d’Offenbach fut une course continuelle à l’argent. Il était tellement dépensier et généreux que ses frais augmentaient toujours plus vite que ses recettes. Et pourtant il savait bien administrer sa production personnelle.
Mais, rien n’était trop beau pour son théâtre, lorsqu’il était directeur. Un fauteuil était-il déchiré ? Offenbach faisait changer le velours des fauteuils de toute la salle. Les costumes de ses personnages n’étaient jamais assez riches. Les plus grands artistes étaient appelés à dessiner les décors…
Il y avait également les femmes, un peu le jeu… Sa bourse était toujours grande ouverte pour secourir les infortunes qui se présentaient à lui.
A plusieurs reprises, il connut des difficultés sérieuses. En 1857-58, il dut se réfugier plusieurs fois à Bruxelles pour fuir les huissiers. En 1862, il se sépara de son cher théâtre des Bouffes pour se remettre à flot. Des tournées (Angleterre, 1857), des voyages (Amérique, 1876) aidèrent à surmonter des moments difficiles.
« Nos petits-enfants seront riches » avait-il coutume de dire ».
Offenbach et La France
Venu en France à l’âge de 14 ans, Offenbach s’intégra à ce pays où s’épanouit sa musique. Sa naturalisation, obtenue en 1860, concrétisa une réalité : le compositeur était français de cœur depuis longtemps.
A la déclaration de guerre, il lui fallut faire un choix douloureux, entre sa patrie d’origine et sa patrie d’adoption. Il choisit la France, ce qui ne l’empêcha pas d’être traîné dans la boue de toute part :
Par les journaux français qui le traitaient de « prussien de cœur ». Certains l’accusèrent même d’être responsable du désastre de Sedan. On ne pouvait lui pardonner « ce bruit de bottes, de bottes, de bottes… » prémonitoire.
Par les journaux allemands qui lui reprochaient d’avoir composé plusieurs chants contre eux.
Offenbach prit peur et emmena sa famille en Espagne. Il sortit meurtri de cette période, d’autant plus que la fin des hostilités ne désarma pas ses adversaires.
Voici ce qu’il écrivait après la guerre de 70 :
« Ah ! les horribles gens que ces Prussiens et quelle désolation pour moi de songer que je suis né sur les bords du Rhin et que je tiens par un fil quelconque à ces horribles sauvages. Ah ! ma pauvre France, combien je la remercie de m’avoir adopté parmi ses enfants »
En 1877 encore, une polémique – qui devait rapidement devenir une affaire d’état – s’engagea au sujet d’une déclaration qu’il avait fait sur le bateau, à son retour du voyage en Amérique. On l’accusait d’avoir raillé la France, alors qu’il avait tout au plus brocardé la République (il était resté Bonapartiste). Certains demandèrent que l’on interdise ses pièces… Enfin tout se calma, et c’est peut-être le triomphe de la tricolore Fille du Tambour Major qui désarma définitivement les critiques.
OEUVRES LYRIQUES
Légende : opé = opérette, oc = opéra-comique, ob = opéra-bouffe, o = opéra, opé rev = opérette revue, bm = bouffonnerie musicale, v = vaudeville, fant = fantaisie, pant = pantomime, sayn = saynète, rev = revue, sc lyr = scène lyrique, folie v = folie-vaudeville, mus sc = musique de scène, cd = comédie, d = drame, cm = comédie musicale, sm = spectacle musical, vf = version française, vo = version originale, C: = création
[a] anthropophagie musicale en 1 acte
[b] prologue en 1 acte
[c] chinoiserie musicale en 1 acte
[d] divertissement en 1 acte
[e] opéra féerie en 4 actes
Le chiffre indique le nombre d’actes – « ob 5/14″ veut dire « opéra-bouffe en 5 acte et 14 tableaux »
Création | Titre | Auteurs | Nature | Lieu de la création |
1839 2 mars |
Pascal et Chambord [1] | Bourgeois (Anicet), Brisebarre (Edouard-Louis) | cd 1 | Paris, Palais-Royal |
1843 2 avr |
Moine bourru ou Les deux poltrons (Le) | Plouvier (Edouard) | bm 1 t | Paris, Herz (salle Henri) |
1846 fév |
Citrouillard au Désert | Offenbach (Jacques) (?) | parodie 1 | Paris, salons Bertin de Vaux |
1846 25 avr |
Meunière et Fermière | Plouvier (Edouard) | bm 1 t | Paris, Herz (salle Henri) |
1847 24 avr |
Alcôve (L’) | Pittaud de Forges (Philippe), Leuven (Adolphe de), Roche (E) | oc 1 | Paris, Tour-d’Auvergne (Ecole Lyrique) |
1850 21 sept |
Un mariage sous la Régence | Guillard (L) | mus sc 3 | Paris, Comédie-Française |
1850 19 déc |
Joueur de flûte (Le) | Augier (Emile) | mus sc 1 | Paris, Comédie-Française |
1851 28 fév |
Valéria | Maquet (Auguste), Lacroix (Paul) | mus sc 5 | Paris, Comédie-Française |
1851 4 nov |
Mademoiselle de la Seiglière | Sandeau (Jules) | mus sc 4 | Paris, Comédie-Française |
1851 ou 1852 | Malade imaginaire (Le) | Molière | comédie-ballet | Paris, Comédie-Française |
1852 21 avr |
Bonhomme Jadis (Le) | Murger (Henri) | mus sc 1 | Paris, Comédie-Française |
1852 sept |
Barbier de Séville (Le) ou la précaution inutile | Beaumarchais | mus sc 1 | Paris, Comédie-Française |
1852 sept |
Mariage de Figaro (Le) ou La Folle Journée | Caron de Beaumarchais (Pierre) | mus sc 5 | Paris, Comédie-Française |
1852 | Malade Imaginaire (Le) | Molière | mus sc 3 | Paris, Comédie-Française |
1853 7 mai |
Trésor à Mathurin (Le) [1° vers. du Mariage aux Lanternes] |
Battu (Léon) | oc 1 | Paris, Herz (salle Henri) |
1853 18 oct |
Murillo [1] | Aylic-Langlé | mus sc 3 | Paris, Comédie-Française |
1853 28 oct |
Pépito | Moinaux (Jules), Battu (Léon) | oc 1 | Paris, Variétés |
1854 13 janv |
Romulus [1] | Dumas (Alexandre), Feuillet (Octave), Bocage (Paul) | mus sc 1 | Paris, Comédie-Française |
1854 2 mai |
Luc et Lucette | Pittaud de Forges (Philippe), Roche (Eugène) | oc 1 | Paris, Herz (salle Henri) |
1854 12 juin |
Songe d’une nuit d’hiver (Le) [1] | Plouvier (Edouard) | cd 2 | Paris, Comédie-Française |
1855 fin avril |
Décameron (Le) ou la Grotte d’Azur | Méry (J) | légende napolitaine | Paris, Salle Herz |
1855 26 juin |
Oyayaye ou La Reine des Iles | Moinaux (Jules) | [a] | Paris, Folies-Nouvelles (Déjazet) |
1855 5 juil |
Entrez, Messieurs, Mesdames | Méry (Joseph), Servières (Jules) [=Halévy (Ludovic)] | [b 1] | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1855 5 juil |
Nuit blanche (Une) | Plouvier (Edouard) | oc 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1855 5 juil |
Deux aveugles (Les) | Moinaux (Jules) | bm 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1855 5 juil |
Arlequin Barbier | Placet (Charles) | pant 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1855 30 juil |
Pierrot Clown | Jackson | pant 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1855 30 juil |
Rêve d’une nuit d’été (Le) | Tréfeu (Etienne) | sayn 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1855 31 août |
Violoneux (Le) | Mestépès (Eugène), Chevalet (Emile) | bm 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1855 19 sept |
Polichinelle dans le monde | Busnach (William) | pant 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1855 3 oct |
Madame Papillon ou L jeune homme d’en face | Servières (Jules) [=Halévy (Ludovic)] | bm 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1855 29 oct |
Paimpol et Périnette (ou Périnette) | Pittaud de Forges (Philippe) | sayn 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1855 29 déc |
Ba-Ta-Clan | Halévy (Ludovic) | [c] | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1856 19 janv |
Béranger à l’Académie | Houssaye (Arsène) | bm 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1856 19 janv |
Elodie ou Le forfait nocturne [2] | Battu (Léon), Crémieux (Hector Jonathan) | bm 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1856 9 fév |
Postillon en gage (Un) | Plouvier (Edouard), Adenis (Jules) | oc 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1856 19 mars |
Berceau (Le) | Dupeuty (Charles) | cantate 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1856 2 avr |
Paix du monde (La) | Halévy (Ludovic) | cantate 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1856 3 avr |
Tromb-Al-Ca-Zar ou Les Criminels dramatiques | Dupeuty (Charles), Bourget (Ernest) | bm 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1856 12 juin |
Rose de Saint-Flour (La) | Carré (Michel) | opé 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1856 14 juin |
Dragées du baptême (Les) | Dupeuty (Charles), Bourget (Ernest) | bm 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1856 24 juin |
Bergers de Watteau (Les) | Mathieu (Eugène), Placet (Charles) | [d] | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1856 31 juil |
Soixante-six (Le) | Pittaud de Forges (Philippe), Chapelle (Paul Aimé) | opé 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1856 23 sept |
Financier et le savetier (Le) | Crémieux (Hector Jonathan) | ob 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1856 14 oct |
Bonne d’enfants (La) | Bercioux (Eugène) | ob 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1857 15 janv |
Trois baisers du diable (Les) | Mestépès (Eugène) | féerie 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1857 12 fév |
Croquefer ou Le dernier des Paladins | Jaime fils (Adolphe), Tréfeu (Etienne) | ob 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1857 30 mars |
Dragonette | Mestépès (Eugène), Jaime fils (Adolphe) | ob 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1857 16 mai |
Vent du soir ou L’horrible festin | Gille (Philippe) | ob 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1857 27 juil |
Demoiselle en loterie (Une) | Jaime fils (Adolphe), Crémieux (Hector Jonathan) | opé 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1857 10 oct |
Mariage aux lanternes (Le) [2ème version du Trésor à Mathurin] |
Carré (Michel), Battu (Léon) | opé 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1857 13 nov |
Deux pêcheurs (Les) ou Le lever du soleil | Dupeuty (Charles), Bourget (Ernest) | bm 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1957 19 nov |
Petits prodiges (Les) | Tréfeu (Emile), Jaime fils (Adolphe) | de Jonas, 1 air d’Offenbach | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1857 28 déc |
Bruschino | adapt. de Rossini par Offenbach | 2 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1858 3 mars |
Mesdames de la Halle | Lapointe (Armand) | ob 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1858 19 avr |
Chatte métamorphosée en femme (La) | Scribe (Eugène), Duveyrier (Anne Honoré, dit Mélesville) | opé 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1858 21 oct |
Orphée aux Enfers [1° vers.] |
Crémieux (Hector Jonathan) et (Halévy Ludovic, anonyme) |
ob 2 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) 2° & 3° vers.: Paris 1874 |
1859 22 juin |
Mari à la porte (Un) | Delacour (Alfred), Morand (Léon) | opé 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Marigny) |
1859 6 juil |
Vivandières de la Grande Armée (Les) ou Vivandières des zouaves (Les) | Jaime fils (Adolphe), Pittaud de Forges (Philippe) | opé 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1859 19 nov |
Geneviève de Brabant [1° vers.] |
Jaime fils (Adolphe), Tréfeu (Etienne) | ob 2 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1860 10 fév |
Carnaval des revues (Le) (dont le tableau de La Symphonie de l’avenir) | Grangé (Eugène), Gille (Philippe) (et Ludovic Halévy anonyme) | rev 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1860 27 mars |
Daphnis et Chloé | Clairville (Louis François) , Cordier (Jules) | opé 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1860 26 nov |
Papillon (Le) | Taglioni (Marie), Saint-Georges (Jules Vernoy de) | pant 2 | Paris, Opéra (Le Peletier) |
1860 24 déc |
Barkouf | Scribe (Eugène), Boisseaux (Henri) | ob 3 | Paris, Opéra-Comique (Favart) |
1861 5 janv |
Chanson de Fortunio (La) | Crémieux (Hector Jonathan), Halévy (Ludovic) | oc 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1861 25 janv |
Musiciens de l’orchestre (Les) [3] | Bourdois (A.), Pittaud de Forges (Philippe) | ob 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1861 23 mars |
Pont des soupirs (Le) [1° vers.] |
Crémieux (Hector Jonathan), Halévy (Ludovic) | ob 2 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) 2° vers.: Paris 1868 |
1861 14 sept |
Monsieur Choufleuri restera chez lui le… | Saint-Rémy (Auguste de Morny) | ob 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1861 17 oct |
Apothicaire et perruquier | Frébault (Elie) | ob 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1861 10 déc |
Roman comique (Le) | Crémieux (Hector Jonathan), Halévy (Ludovic) | ob 3 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1862 11 janv |
Monsieur et Madame Denis | Chapelle (Paul Aimé) , Delaporte (Michel) | oc | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1862 14 janv |
Demoiselle de Nanterre (La) [1] | Grangé (Eugène), Lambert-Thiboust (P.A.A.) | v 3 | Paris, Palais-Royal |
1862 23 mars |
Voyage de messieurs Dunanan père et fils (Le) | Siraudin (Paul), Moinaux (Jules) | ob 3 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1862 11 juin |
Bavard et bavarde [1°vers.] |
Nuitter (Charles) | opé 1 | Allemagne, Bad-Ems (Kursaal) 2° vers. 1863 |
1862 14 oct |
Jacqueline | Pol d’Arcy [=Crémieux (Hector), Halévy (Ludovic)] | opé 2 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1863 20 fév |
Bavards (Les) [2° vers.] |
Nuitter (Charles) | ob 2 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) 1° vers. Bad Ems 1862 |
1863 9 mai |
Brésilien (Le) [1] | Meilhac (Henri), Halévy (Ludovic) | cd 1 | Paris, Palais-Royal |
1863 11 juil |
Signor Fagotto (Il) | Nuitter (Charles), Tréfeu (Etienne) | opé 1 | Allemagne, Bad-Ems (Kursaal) Paris 1864 |
1863 21 juil |
Lischen et Fritzchen | Boisselot (Paul) (sous le nom de Paul Dubois) | ob 1 | Allemagne, Bad-Ems (Kursaal) Paris 1864 |
1863 25 juil |
Chaînes de fleurs (Les) | Scholl (A) | comédie | Allemagne, Bad-Ems (Kursaal) 8 nov. aux Variétés |
1864 5 janv |
Lischen et Fritzchen | Boisselot (Paul) | ob 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) C: Bad-Ems 1863 |
1864 5 janv |
Amour chanteur (L’) | Nuitter (Charles), L’Epine (Ernest) | opé 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1864 18 janv |
Signor Fagotto (Il) | Nuitter (Charles), Tréfeu (Etienne) | opé 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) C: Bad-Ems 1863 |
1864 4 fév |
Rheinnixen (Die) | Wolzogen (Karl von) | o 3 | Autriche, Vienne , Hofoper |
1864 16 mars |
Géorgiennes (Les) | Moinaux (Jules) | ob 3 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1864 4 juin |
Succession Bonnet (La) [1] | Saint-Rémy (Auguste de Morny) | cd 1 | Paris, Corps Législatif |
1864 12 juil |
Soldat magicien (Le) | Nuitter (Charles), Tréfeu (Etienne) | ob 1 | Allemagne, Bad-Ems (Kursaal) Paris 1868 [Le Fifre Enchanté ou Le Soldat Magicien] |
1864 19 juil |
Jeanne qui pleure et Jean qui rit | Nuitter (Charles), Tréfeu (Etienne) | ob 1 | Allemagne, Bad-Ems (Kursaal) Paris 1865 |
1864 17 déc |
Belle Hélène (La) | Meilhac (Henri), Halévy (Ludovic) | ob 3 | Paris, Variétés |
1864 24 déc |
Fille de l’air (La) [1] | Théodore, Cogniard (Hippolyte) | féerie 5 | Paris, Folies-Dramatiques (r. de Bondy) |
1865 11 juil |
Coscoletto ou Le Lazzarone | Nuitter (Charles), Tréfeu (Etienne) | oc 1 | Allemagne, Bad-Ems (Kursaal) |
1865 21 sept |
Refrains des Bouffes (Les) | Nuitter (Charles), Tréfeu (Etienne) (ou Offenbach?) |
rev 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1865 3 nov |
Jeanne qui pleure et Jean qui rit | Nuitter (Charles), Tréfeu (Etienne) | ob 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) C: Bad-Ems 1864 |
1865 11 déc |
Bergers (Les) | Crémieux (Hector Jonathan), Gille (Philippe) | oc 3 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1865 | Friquette | Pittaud de Forges (Philippe) | oc 1 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien |
1866 5 fév |
Barbe-Bleue | Meilhac (Henri), Halévy (Ludovic) | ob 3 | Paris, Variétés |
1866 31 oct |
Vie parisienne (La) [1° vers.] |
Meilhac (Henri), Halévy (Ludovic) | ob 5 | Paris, Palais-Royal 2° vers.: Paris 1873 |
1866 8 nov |
Chaînes de fleurs (Les) | Scholl (A) | comédie | Paris, Variétés |
1867 12 avr |
Grande Duchesse de Gérolstein (La) | Meilhac (Henri), Halévy (Ludovic) | ob 3 | Paris, Variétés |
1867 9 juil |
Permission de dix heures (La) | Duveyrier (Anne Honoré, dit Mélesville), Carmouche (Pierre) | opé 1 | Allemagne, Bad-Ems (Kursaal) Paris 1873 |
1867 20 juil |
Leçon de chant électromagnétique (La) | Bourget (Ernest) | ob 1 | Allemagne, Bad-Ems (Kursaal) Paris 1873 |
1867 15 nov |
Beau Pâris (Le) [4] | Blondelet (Charles), Baumaine (Félix) | opé 1 | Paris, Eldorado |
1867 23 nov |
Robinson Crusoé | Cormon (Eugène), Crémieux (Hector Jonathan) | oc 3 | Paris, Opéra-Comique (Favart) |
1867 26 déc |
Geneviève de Brabant [2° vers.] |
Crémieux (Hector Jonathan), Tréfeu (Etienne) | ob 3 | Paris, Menus-Plaisirs (Th. Antoine) 1° vers. Paris 1859 3° vers. Paris 1875 |
1868 6 mai |
Château à Toto (Le) [1°version] |
Meilhac (Henri), Halévy (Ludovic) | ob 3 | Paris, Palais-Royal |
1868 8 mai |
Pont des soupirs (Le) [2° vers.] |
Crémieux (Hector Jonathan), Halévy (Ludovic) | ob 4 | Paris, Variétés 1° vers.: Paris 1861 |
1868 30 sept |
Fifre enchanté (Le) ou Le Soldat magicien | Nuitter (Charles), Tréfeu (Etienne) | ob 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) C: Bad-Ems 1864 [Le Soldat Magicien] |
1868 30 sept |
Ile de Tulipatan (L’) | Chivot (Henri), Duru (Alfred) | ob 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1868 6 oct |
Périchole (La) [1° vers.] |
Meilhac (Henri), Halévy (Ludovic) | ob 2 | Paris, Variétés 2° vers.: Paris 1874 |
1868 16 déc |
Château à Toto (Le) [2° version] |
Meilhac (Henri), Halévy (Ludovic) | ob 2 | Paris, Palais Royal 1° vers. mai 1868 |
1868 31 déc |
Chilperichole (La) [5] | Houssot (Louis) | opé rev 1 | Paris, Alcazar |
1869 6 fév |
Affaire du plat d’étain (L’) [6] | Gille (Philippe), Jaime fils (Adolphe), Marx (Adrien) | à-propos | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1869 10 mars |
Vert-Vert | Meilhac (Henri), Nuitter (Charles) | oc 3 | Paris, Opéra-Comique (Favart) |
1869 22 mars |
Diva (La) | Meilhac (Henri), Halévy (Ludovic) | ob 3 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1869 31 juil |
Princesse de Trébizonde (La) [1° vers.] |
Nuitter (Charles), Tréfeu (Etienne) | ob 2 | Allemagne, Bad-Ems (Kursaal) Paris 1869 [2° vers.] |
1869 7 déc |
Princesse de Trébizonde (La) [2° vers.] |
Nuitter (Charles), Tréfeu (Etienne) | ob 3 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) C: Bad-Ems 1868 [1° vers.] |
1869 10 déc |
Brigands (Les) [1° vers.] |
Meilhac (Henri), Halévy (Ludovic) | ob 3 | Paris, Variétés 2° vers.: Paris 1878 |
1869 11 déc |
Romance de la rose (La) | Tréfeu (Etienne), Prével (Jules) | opé 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1871 12 sept |
Dorothea | Ernrt (G) d’après Crémieux (Hector Jonathan) et Halévy (Ludivic) | opé 1 | Autriche, Vienne Strampfertheater |
1871 14 déc |
Boule de neige (d’après Barkouf) | Nuitter (Charles), Tréfeu (Etienne) | ob 3 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1872 15 janv |
Roi Carotte (Le) | Sardou (Victorien) | ob 4 | Paris, Gaîté (r. D.Papin) |
1872 18 janv |
Fantasio | Musset (Paul de) d’après la pièce d’Alfred de Musset | oc 3 | Paris, Opéra-Comique (Favart) |
1872 8 mars |
Fleurette, oder Näherin und Trompeter | Hopp (Julius), Zell (Friedrich) d’après Pittaud de Forges & Laurencin | opé 1 | Autriche, Vienne, Carltheater vf: Paris 1873 |
1872 21 sept |
Schwarze Korsar (Der) [Le Corsaire Noir] |
Genée (R) d’après Offenbach (Jacques) | oc 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien |
1873 29 janv |
Braconniers (Les) | Chivot (Henri), Duru (Alfred) | ob 3 | Paris, Variétés |
1873 17 juin |
Leçon de chant électromagnétique (La) | Bourget (Ernest) | ob 1 | Paris, Folies-Marigny C: Bad-Ems 1867 |
1873 2 sept |
Fleurette | Pittaud de Forges (Philippe), Chapelle (Paul Aimé) | oc 1 | Paris, Gaîté (r. D.Papin) vo: Vienne 1872 |
1873 2 sept |
Gascon (Le) [1] | Barrière (Théodore), Davyl (Louis) | d 5 | Paris, Gaîté (r. D.Papin) |
1873 4 sept |
Permission de dix heures (La) | Duveyrier (Anne Honoré, dit Mélesville), Carmouche (Pierre) | opé 1 | Paris, Renaissance C: Bad-Ems 1867 |
1873 4 sept |
Pomme d’api | Halévy (Ludovic), Busnach (William) | opé 1 | Paris, Renaissance |
1873 25 sept |
Vie parisienne (La) [2° vers.] |
Meilhac (Henri), Halévy (Ludovic) | ob 3 | Paris, Variétés 1° vers.: Paris 1866 |
1873 29 nov |
Jolie parfumeuse (La) | Crémieux (Hector Jonathan), Blum (Ernest) | oc 3 | Paris, Renaissance |
1874 7 fév |
Orphée aux Enfers [2° vers.] |
Crémieux (Hector Jonathan) | féerie 4 | Paris, Gaîté (r. D.Papin) 1° vers.: Paris 1858 3° vers.: Paris 1874 |
1874 25 avr |
Périchole (La) [2° vers.] |
Meilhac (Henri), Halévy (Ludovic) | ob 3 | Paris, Variétés 1° vers.: Paris 1868 |
1874 21 mai |
Bagatelle | Crémieux (Hector Jonathan), Blum (Ernest) | oc 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1874 14 août |
Orphée aux Enfers, [3° vers.] Le Royaume de Neptune |
Crémieux (Hector Jonathan) | féerie 4 | Paris, Gaîté (r. D.Papin) 1° vers.: Paris 1858 2° vers.: Paris 1874 |
1874 31 oct |
Madame l’Archiduc | Millaud (Albert) | ob 3 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1874 3 déc |
Haine (La) [1] | Sardou (Victorien) | d 4 | Paris, Gaîté (r. D.Papin) |
1875 2 janv |
Whittington | Farnie (Henry Brougham) ‘d’après Nuiter (Charles) et Tréfeu (Etienne) | ob 4 | Angleterre, Londres, Alhambra vf: Paris 1893 [Le chat du diable] |
1875 25 fév |
Geneviève de Brabant [3° vers.] |
Crémieux (Hector Jonathan), Tréfeu (Etienne) | ob 5/14 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) 1° vers. Paris 1859 2° vers. Paris 1867 |
1875 18 mars |
Geneviève de Brabant [7] | Grangé (Eugène), Buguet (Henri), Bernard (Victor) | folie v 3 | Paris, Déjazet |
1875 22 avr |
Hannetons (Les) | Grangé (Eugène), Millaud (Albert) | rev 3 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1875 10 juin |
Chatte blanche (La) | Cognard (Th et H) | féerie | Paris, Gaîté |
1875 19 oct |
Boulangère a des écus (La) [1° vers.] |
Meilhac (Henri), Halévy (Ludovic) | ob 3 | Paris, Variétés 2° vers.: Paris 1876 |
1875 26 oct |
Voyage dans la lune (Le) | Leterrier (Eugène), Vanloo (Albert), Mortier (Arnold) | féerie 4 | Paris, Gaîté (r. D.Papin) |
1875 3 nov |
Créole (La) | Millaud (Albert) | oc 3 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1875 14 déc |
Tarte à la crème [1] | Millaud (Albert) | valse 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1876 27 avr |
Boulangère a des écus (La) [2° vers.] |
Meilhac (Henri), Halévy (Ludovic) | ob 3 | Paris, Variétés 1° vers.: Paris 1875 |
1876 13 oct |
Pierrette et Jacquot | Noriac (Jules) [=Cairon (C.A.)], Gille (Philippe) | opé 1 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1876 3 nov |
Boîte au lait (La) | Grangé (Eugène), Noriac (Jules) [=Cairon (C.A.)] | ob 4 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1877 26 janv |
Docteur Ox (Le) | Mortier (Arnold), Gille (Philippe) d’après Jules Verne | ob 3/6 | Paris, Variétés |
1877 10 fév |
Foire Saint-Laurent (La) | Crémieux (Hector Jonathan), Saint-Albin (Albert de) | ob 3 | Paris, Folies-Dramatiques (r. de Bondy) |
1878 13 mars |
Maître Péronilla | X ( = Offenbach Jacques) | ob 3 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1878 1° oct |
Retour des réservistes (Le) [6] | Philibert (Ant.) | sc lyr | Paris, Eldorado |
1878 25 déc |
Brigands (Les) [2° vers.] |
Meilhac (Henri), Halévy (Ludovic) | ob 3 | Paris, Gaîté (r. D.Papin) 1° vers.: Paris1869 |
1878 28 déc |
Madame Favart | Chivot (Henri), Duru (Alfred) | oc 3 | Paris, Folies-Dramatiques (r. de Bondy) |
1879 13 janv |
Marocaine (La) | Ferrier (Paul) | ob 3 | Paris, Bouffes-Parisiens (Choiseul) |
1879 13 déc |
Fille du Tambour-Major (La) | Chivot (Henri), Duru (Alfred) | oc 3 | Paris, Folies-Dramatiques (r. de Bondy) |
1880 30 oct |
Belle Lurette | Blum (Ernest), Blau (Edouard), Toché (Raoul) | oc 3 | Paris, Renaissance |
1881 10 fév |
Contes d’Hoffmann (Les) | Barbier (Jules) | 4 [e] | Paris, Opéra-Comique (Favart) |
1881 10 mai |
Moucheron [ou Mademoiselle Moucheron] | Leterrier (Eugène), Vanloo (Albert) | ob 1 | Paris, Renaissance |
1893 19 oct |
Chat du diable (Le) | Nuitter (Charles), Tréfeu (Etienne) | féerie 4 | Paris, Châtelet vo: Londres 1875 |
1911 13 nov |
Contes d’Hoffmann (Les) | Barbier (Jules) | 5 | Paris, Opéra-Comique (Favart) |
[2] sous le pseudo de Amat (Léopold)
[3] avec Hignard (Aristide), Delibes (Léo), Erlanger (Jules)
[4] (?) Roques (Léon) & Offenbach (Jacques)
[5] (?) avec Hervé
[6] (?)
[7] avec Patusset
Autres ouvrages :
Le tableau ci-dessous recense des ouvrages (posthumes) qui ne sont pas, à proprement parler, de Jacques Offenbach. Les musiciens cités ont utilisé partiellement ou totalement des musiques d’Offenbach, en y adjoignant parfois leurs propres compositions
Création | Titre | Musiciens | Auteurs | Nature | Lieu de la création |
1907 7 fév |
Myriame et Daphné | Offenbach (Jacques) | Crémieux (Hector Jonathan), Gille (Philippe) | oc 1 | Monte-Carlo |
1919 7 fév |
Goldschmied von Toledo (Der) | Offenbach (Jacques) [d’après] | Zwerenz (Karl Georg), Stern (Julius), Zamara (Alfred), | opé 3 | Allemagne, Mannheim |
1930 23 déc |
König ihres Herzens (Der) | Offenbach (Jacques), Pauspertl (Karl) | Sterk (Wilhelm) | opé 3 | Autriche, Vienne, Johann Strauss Theater |
1933 9 déc |
Passage des Princes (Le) | Offenbach (Jacques) | Méré (Charles) | opé | Paris, Madeleine |
1961 3 avr |
Happiest Girl in the World (The) | Offenbach (Jacques), arr. par Bennett (Robert Russel), Kay (Hershy), DeCormier Robert) | Saidy (Fred), Myers (H.), Harburg (E.Y.) | cm | USA, New-York, Martin Beck Theatre |
1976 juin |
Offenbach tu connais? | Offenbach (Jacques) | Défossez (Roger) | sm | Japon, Tokyo Paris 1984 |
1976 3 juil |
Christopher Colombus | Offenbach (Jacques) | White (Don), Thomas (Lorraine) [en anglais] |
ob 4 | Irlande du Nord, Belfast, Ulster Hall vf: Douai 2002 |
1976 6 ou 11 nov |
Folies parisiennes (Quadrille Impérial) devenu par la suite « Folies parisiennes d’Offenbach » |
Offenbach | Marc-Cab, Bray (Maurice) | opé 2 | Rouen Paris 1993 |
1984 fin |
Offenbach tu connais? | Offenbach (Jacques) | Défossez (Roger) | sm | Paris, Huchette C: Tokyo 1976 |
1993 16 oct |
Folies parisiennes (Quadrille Impérial) devenu par la suite « Folies parisiennes d’Offenbach » |
Offenbach | Marc-Cab, Bray (Maurice) | opé 2 | Paris, Trianon C: Rouen 1976 |
2002 25 janv |
Christophe Colomb | Offenbach (Jacques) | vf: Wauters (Pierre François) | ob 4 | Douai vo : Irlande du Nord, Belfast, 1976 |
Dossier © Académie Nationale de l’Opérette