Revue N°177 – Novembre 2015
REVUE N°177
Articles associésOEUVRES ASSOCIÉES ARTISTES ASSOCIÉS |
DANS CE NUMERO N° 177 de Novembre 2015 :
Opérette – Théâtre Musical vous propose, en 72 pages illustrées de 64 photos, une revue essentiellement centrée sur les nombreux festivals d’opérettes qui, cet été, ont agrémenté plusieurs de nos régions, mais aussi l’Autriche et l’Allemagne terres musicales et de festivals où vous pourrez découvrir de véritables raretés de l’opérette viennoise.
Autre centre d’intérêt, les comédies musicales anglo-américaines qui ont fleuri dans la capitale, avec un zoom particulier sur Cats. Ces articles sont à propos complétés par la présentation des ouvrages qui ont marqué la saison 2014-2015 des théâtres de Broadway.
La chronique parisienne est également riche d’une multitude de spectacles divers allant de l’opérette aux nombreuses créations dont on parle, en passant par les spectacles pour enfants.
En feuilletant Opérette-Théâtre Musical vous retrouverez des artistes connus comme Claude Deschamps et découvrirez les jeunes talents qui se sont illustrés ce trimestre : Mickael Guedj, Agnès Alibert, Amélie Robins, Cyril Fargues, Mikhaël Piccone, et un hommage est rendu aux artistes qui nous ont quittés : Jacky Piervil et le couple Roberte Jan – Jean Darnez.
Bien sûr, une place est toujours donnée aux informations pratiques, à la vie dans les régions et à nos pages de programmes présentant les opéras et opérettes du trimestre à venir dans l’hexagone et ses proches voisins.
Opérette-Théâtre Musical 177, vous dit tout sur les comédies musicales anglo-américaines (et françaises !) données à Paris :
Cats au Mogador
La mythique comédie musicale d’Andrew Lloyd Webber, Cats, est à nouveau donnée dans la capitale, dans une adaptation française de Ludovic-Alexandre Vidal et Nicolas Nebot. La version présentée est celle revue par ses créateurs de 1981 : Andrew Lloyd Webber pour la musique, Trevor Nunn pour la structure dramatique et la mise en scène, Gillian Lynne pour les chorégraphies et John Napier pour la scénographie et les maquillages. Pour ce grand retour, la partition a été augmentée et l’ensemble de la production totalement renouvelée. La critique enthousiaste de notre rédacteur est complétée par le point de vue d’une jeune spectatrice.
La Légende du Roi Arthur au Palais des Congrès
Dove Attia nous revient avec un nouveau spectacle musical, La Légende du Roi Arthur, l’histoire mythique du souverain qui fédéra les peuples celtes. La création parisienne de cette fresque musicale a eu lieu le 17 décembre 2015. Une tournée en régions est prévue dès le début de l’année prochaine.
Le scénario, sans surprises, répond totalement aux attentes du public : il mêle amour, jalousie et pouvoir, tout cela sur des chansons très entraînantes. Lors de la rencontre entre Guenièvre et Arthur, la chanson « Quelque chose de magique » apporte un réel moment de gaieté sur scène.
Kiss me Kate au Châtelet
Présentation détaillée de ce chef d’œuvre de Cole Porter (musique et lyrics) sur un savoureux livret de Bella et Samuel Spewack, qui sera à l’affiche du Châtelet, du 3 au 11 février, pour 10 représentations en version originale sur titrée, juste avant la fermeture du théâtre pour travaux. Il sera précédé par une reprise de sa production de Singin’ in the Rain, pour cinquante représentations.
Et pour compléter ces articles, l’analyse des spectacles en direct de Broadway par notre spécialiste new-yorkais avec les succès, les échecs, les créations et les reprises ; entre autres : Un Américain à Paris, The King and I, On the Town, Ggi, I Shoulda been You…
Retrouvez aussi le plaisir que vous avez pu éprouver cet été au cours des multiples festivals d’opérette :
Aix-les-Bains
Trois spectacles d’excellente qualité. Un opéra bouffe : La Belle Hélène d’Offenbach réunissant Gosha Kowalinska, Olivier Montmory, Frédéric Bang-Rouhet, Guillaume Paire, Yoni Amar, et Pierre Sybil qui assumait également la mise en scène, tous sous la direction musicale de Bruno Conti.
Une opérette de Lopez : Le Prince de Madrid, devenu très tendance ces derniers temps et servi par un remarquable plateau : Eric Salha, Marion Baglan, Goscha Kowalinska, Mickaël Guedj, Fabrice Lelièvre, Danièle Dinant, Pierre Sybil.
Un ouvrage de création écrit et mis en scène par Fabrice Lelièvre : Qui a volé l’opérette ? réunissant airs d’opérette et chansons anciennes.
Lamalou-les-Bains
Là-aussi de belles réussites avec une bonne équipe d’interprètes (qui a dit que les troupes n’existaient plus ?): Karine Gossart, Lionel Delbruyère, Elisabeth Aubert, Philippe Gortari, Jean Goyetche, Claude Deschamps, Lovenah L’Huillier, Philippe Béranger, Olivier Montmory, Thibault Desplantes, Carole Clin… que l’on retrouve distribués selon les rôles dans : La Veuve joyeuse, Princesse Czardas, Les Mousquetaires au couvent, L’Elixir d’amour.
La Côte d’Azur
A Nice fut donnée une remarquable Princesse Czardas, sans les coupures habituelles, et réunissant, sous la baguette de Bruno Membrey, Laurence Janot, Christophe Berry, Amélie Robins et Grégory Benchénafi.
Le charmant village de Gattières proposait deux opéras–comiques en un acte de Donizetti, rarement donnés : Rita ou le mari battu, et Betly, une version italienne du Chalet d’Adam, interprétés par Amélie Robins, Frédéric Diquero et Mikaël Guedj, tous les trois excellents.
A Antibes, c’est La Périchole, une opérette en tournée, qui a drainé le public vers un spectacle burlesque animé par Héloïse Mas, Pierre Emmanuel Roubet (ou Marc Larchet) et Philippe Ermelier, dirigés par Jérôme Pillement.
Barie
Le Festival des « un-acte ». Jean-Marc Choisy a présenté, comme chaque année, trois raretés en un acte mises en scène par Cyril Fargues : Atchi, de Frédéric Barbier, La Bonne d’enfant et Jacqueline, deux ouvrages d’Offenbach dont le second était tout à fait inconnu, tous accompagnés au piano par Arnaud Oreb.
Bruniquel et Etretat
Ces deux festivals, spécialisés dans les ouvrages d’Offenbach, nous ont présenté, pour le premier, une relecture de L’Île de Tulipatan, avec son équipe habituelle menée par Frank T’Hézan, et le second, La Belle Hélène, plat principal d’un menu copieux de divers concerts tournant autour d’Offenbach.
L’Autriche et l’Allemagne sont les autres pays de l’opérette et notre revue, Opérette Théâtre Musical, est heureuse de vous faire découvrir, dans de somptueuses productions : My Fair Lady, La Chauve-souris, Une nuit à Venise, mais aussi deux ouvrages également remarquables :
Die Ungarische Hochzeit
(Les Noces hongroises) de Nico Dostal, données à Bad Ischl
La partition est magnifique et séduit l’auditeur dès sa première écoute. Comme dans toute opérette viennoise on perçoit les influences de tous les musiciens austro-hongrois comme Johann Strauss, Franz Lehár, Leo Fall ou encore Emmerich Kálmán. C’est surtout à ce dernier que font référence les duos sensuels et extrêmement lyriques. Par ailleurs, on y retrouve les mêmes finales développées qui rapprochent ces opérettes de l’opéra-comique.
Der Fidele Bauer
(Le joyeux paysan) de Leo Fall, donné à Baden
Là encore, une partition ravissante et le compositeur manie avec dextérité le sens des contrastes : peinture agreste, paisible mais enjouée pour le village d’Oberwang (en Haute-Autriche) au prologue et, au 1er acte, raffinement viennois pour le logis cossu de l’acte II où Stefan, devenu professeur de médecine, file le parfait amour avec sa jeune épouse Friederike. Le librettiste Victor Léon écrivait à propos de la partition du Joyeux paysan : « cette simplicité, cette mélodie, cette musicalité raffinée, cet aspect dramatique, cet humour vrai et cette connaissance étonnante du théâtre … j’ai enfin découvert, après Lehár, quelqu’un d’autre qui a de l’envergure ».
La Cocarde de Mimi Pinson
Parmi les diverses commémorations liées à la Première Guerre Mondiale, il était bon et juste, également, de marquer le centenaire de La Cocarde de Mimi Pinson, une charmante opérette aujourd’hui oubliée et qui fut le plus grand succès d’Henri Goublier.
L’Opéra Comique : Fantasio
Pendant sa fermeture de 18 mois, l’Opéra Comique va continuer à faire parler de lui. Outre les tournées, et une dizaine d’opérations diverses, il prépare, pour sa réouverture un ouvrage rarement donné : Fantasio, d’Offenbach, qui ouvrira la saison de l’Opéra Comique début 2017 et donnera à Thomas Jolly l’occasion de signer sa première mise en scène lyrique.
Avec ce spectacle, l’Opéra Comique initie dès 2015 un modèle de production lyrique qui accorde du temps à la maturation du théâtre et ouvre aux spectateurs les étapes du processus créatif.
Dans cette optique, le public est convié jeudi 3 décembre 2015 à 19h à un véritable laboratoire avec les artistes et les équipes du théâtre pour découvrir comment un collectif d’artistes questionne et s’approprie une œuvre.
Entrée libre sur réservation au 01 80 05 68 66
Quant à Monsieur Beaucaire de Messager, un ouvrage culte du répertoire d’opérette, il fera l’objet d’une version radiophonique. Un brin de nostalgie pour les inconsolables du Radio Lyrique !
7,5€
Frais d’envoi gratuits