Revue n°180
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DANS CE NUMERO N° 180 d’Août 2016 :
Si les spectacles de l’été seront présentés dans le prochain numéro de la revue Opérette-Théâtre musicale, ce numéro 180 est cependant riche en découvertes ou reprises d’ouvrages plus ou moins rares. Il aborde aussi les grandes créations de la rentée parisienne :
Pour succéder à Wonder.Land, une comédie musicale du compositeur pop-rock britannique Damon Albam, inspirée des « Aventures d’Alice au pays des merveilles » transposées de nos jours, et parfaitement interprété par une distribution britannique sous la direction du chef David Shrubsole (résumé de la pièce et présentation des créateurs dans ce numéro), Jean-Luc Choplin, l’actuel directeur du Châtelet, montera une autre superbe comédie musicale, 42nd Street qui sera donnée du 17 novembre 2016 au 8 janvier 2017 (également présentée en détail dans ce numéro d’Opérette-Théâtre musical). Ce sera le dernier spectacle du Châtelet avant la longue fermeture pour travaux.
Le Fantôme de l’Opéra
Le Fantôme de l’Opéra, arrivera enfin au théâtre Mogador à partir du 13 octobre 2016. Créée à Londres en 1986, à partir du roman de Gaston Leroux, cette célèbre comédie musicale aura mis 30 ans pour arriver en France. Historique de l’ouvrage, présentation de la mise en scène et résumé de l’intrigue.
Autre adaptation d’un roman célèbre de Stendhal, Le Rouge et le Noir s’installera sur la scène du Palace à partir du 29 septembre 2016, sous la forme d’un opéra pop rock variétés. Livret d’Alexandre Bonstein, partition de Sorel et William Rousseau jouée par 5 musiciens intégrés dans la mise en scène.
31,
c’est le nom du dernier ouvrage musical présenté au Vingtième Théâtre, salle qui doit disparaître dans sa destination actuelle. 31 raconte l’histoire de quatre amis qui se retrouvent tous les 31 décembre mais celui de 1999, pour le passage à l’an 2000, voit les non-dits éclateer en disputes. Défendu par quatre interprètes aguerris accompagnés au piano, le spectacle est repris cet été au Festival d ‘Avignon..
Ne pouvant citer tous les autres spectacles ou concerts donnés à Paris ou dans la région parisienne, voyons les grands moments lyriques des scènes de nos régions.
Parmi les spectacles qui ont marqué la fin de la saison de l’Odéon de Marseille retenons :
Les Mousquetaires au couvent, avec une distribution de choix regroupant Caroline Géa, Jennifer Michel, Marie Oppert, Enguerrand de Hys et Lionel Delbruyère sous la direction de Bruno Membrey,
Et surtout Trois valses superbement monté avec, en tête de distribution, aux côtés de Rémi Cotta et Jeanne-Marie Lévy une Laurence Janot tout à fait remarquable qui non seulement a droit à la couverture de la revue mais aussi à une longue interview.
Limoges aussi se distingue avec deux spectacles de genres très différents mais de très grande qualité chacun :
Quatre jours à Paris, monté par le Service culturel de l’Université qui a donné l’intégralité de la partition jouée par un orchestre de 35 musiciens et une équipe de onze professionnels défendant l’ouvrage avec un enthousiasme communicatif
Et Les Caprices de Marianne, qui terminent là une belle tournée d’une quinzaine de théâtres, avec une distribution légèrement différente, notamment Aurélie Fargues, idéale Marianne. Ce compte-rendu est accompagné de deux interviewes, celle d’Aurélie Fargues et de Raphaël Brémard.
Ailleurs :
De-ci de-là vous aurez les échos de La Veuve Joyeuse donnée au Pin Galant avec Frédéric Varda, Caroline Géa, Frédéric Bang-Rouhet et Nicolas Gambotti, article enrichi par une encart réservé à Claude Cuguillère qui a décidé de ranger sa baguette de chef à l’issue d’une carrière de chef d’orchestre particulièrement bien remplie, dans tous les sens du terme.
Vous pouvez aussi retrouver l’Ali Baba de l’Opéra Comique à l’Opéra de Rouen qui assurait la coproduction de cet ouvrage méconnu de Charles Lecocq.
Nos chroniqueurs ont su dépasser le cadre de l’Héxagone pour vous présenter certains spectacles donnés à l ‘étranger :
Tout d’abord la saison passé de Broadway avec ses multiples spectacles avec en particulier Hamilton, livret, musique et parole de Lin-Manuel Miranda, spectacle récompensé par 8 Tony Awards, dont celui de la meilleure comédie musicale. Il y est aussi question de The Color Purple, Fiddler On The Roof, School Of Rock et des autres ouvrages donnés sur les scènes de cette mythique avenue de New York.
Escale en Italie également avec La Belle et la Bête,
donnée à Forli, d’abord donnée en version ballet puis en version comédie musicale, proposée par Arte Danza University. Plutôt qu’un traditionnel spectacle de fin d’année, il s’agit ici de la représentation d’une œuvre entière à laquelle chaque élève participe sous la houlette des divers professeurs qui s’associent pour les besoins de la cause.
Nous avons rencontré :
Laurence Janot
Raphaël Brémard
Aurélie Fargues
Alexia M’Bassé
Articles de fond
Comme toujours, la revue consacre un article aux compositeurs qui ont marqué leur époque ; dans ce numéro nous évoquons la vie et l’œuvre de Paul Lincke (1866 – 1946) qui est considéré comme le « père de l’opérette berlinoise » et dont plusieurs ouvrages Frau Luna, Lysistrata, Gri-Gri ont été donnés à Paris en version française.
Les questions d’esthétique abordent cette fois ci l’ Orient qui a souvent été à la base de maints livrets d’opérettes, aussi bien chez Lecocq, Lehár ou Lopez sans oublier Offenbach, Terrasse ou Ganne.
Hommage :
Un hommage est rendu à Micaël Pieri qui nous a confié l’évolution de sa longue carrière, aussi bien sur les scènes d’opéra que d’opérette.
Nos disparus :
Guy Fontagnère (1924 – 2016). Ce baryton, natif de Bordeaux aura mis, pendant plus de cinquante ans, sa belle voix au service de l’opérette, de l’opéra-comique, de la comédie musicale et même de l’opéra. Et bien que retiré depuis longtemps de la scène, il était encore bien présent dans la mémoire collective des amateurs d’opérette.
Bernard Imbert (1963 – 2016). Terrassé par une crise cardiaque foudroyante à l’issue d’un spectacle, ce baryton Marseillais d’origine menait une très belle carrière dans l’opéra mais aussi dans l’opérette, plus particulièrement dans le répertoire d’Offenbach qu’il appréciait particulièrement. Il avait entre autres albums, enregistré La Grande Duchesse de Gérolstein (rôle du Baron Grog)aux côtés de Lucia Valentini Terrani (label Dynamic).
Nos articles retracent leurs belles carrières
Bien sûr vous retrouverez les pages consacrées aux spectacles des régions ainsi que tous les programmes des opéras et des opérettes de France et des pays francophones limitrophes jusqu’au mois de décembre..
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