Lehar Franz
. FRANZ LEHAR1870 – 1948 I. BIOGRAPHIE Articles associésOEUVRES ASSOCIEES Le Comte du Luxembourg REVUES ASSOCIEES |
BIOGRAPHIE
Franz Lehár est né à Komárom (Autriche-Hongrie), actuellement Komárno (Slovaquie), le 30 avril 1870… dans une garnison, où son père, chef de musique militaire, était affecté. On raconte que ce dernier, qui venait de Moravie, avait pour ancêtre un certain marquis de La Harde, rescapé de l’armée napoléonienne. Vers 1800, très misérable, il aurait échoué en Moravie où une jeune paysanne l’aurait recueilli par pitié. Et il l’aurait peu après épousée. Ses descendants oublièrent le marquisat, devinrent de simples agriculteurs et le nom se transforma en Lehár. Pourquoi pas !
Lehár père changeant souvent de garnison, Franz se retrouva dans différentes villes de l’Empire austro-hongrois où il s’imprégna de la musique folklorique des régions où il faisait escale. Mais son instruction risquait d’en pâtir. Franz fut donc mis en pension à Budapest, puis en Moravie. Là, à l’âge de 12 ans, il se décida pour la carrière musicale. Le père, tout d’abord réticent (il voulait que son fils devienne médecin), finit par accepter qu’il s’inscrive au conservatoire de Prague, en classe de violon.
La vie était rude, le jeune homme n’ayant guère d’argent de poche pour subsister, tout comme Puccini dont il fit la connaissance et à qui il allait toujours vouer une grande amitié. Ses études à Prague lui furent très profitables. Plus tard, Dvorak lui conseilla de se consacrer à la composition. Brahms, à qui il soumit deux sonates, l’encouragea également. Lorsqu’il quitta le conservatoire, son diplôme de violoniste en poche, il lui fallut désormais gagner sa vie. Après un engagement à Barmen-Elberfeld, il rejoignit son père à Vienne ; ce dernier cherchant un premier violon, Franz s’engagea dans l’armée autrichienne et obtint le poste. Son voisin de pupitre n’était autre que Leo Fall.
En 1890, Lehár fils écrivit des danses que l’on commença à jouer. Mais il ne tenait guère en place et profita d’une opportunité pour rejoindre la garnison de Losoncz où il fut nommé chef de musique d’un régiment hongrois (1). Trois ans plus tard, le jeune homme participa à un concours d’opéra en composant Rodrigo, qui n’obtint pas le prix et ne fut jamais joué. Une dispute avec un officier supérieur le conduisit à démissionner mais son talent lui permit d’obtenir la place de chef d’orchestre de la marine de guerre à Pola, sur l’Adriatique.
Sa carrière peu à peu se dessinait. En 1896, il composa un opéra, Kukuscha, qu’il réussit à faire jouer au théâtre de Leipzig. Succès d’estime… La vie militaire commençait à lui peser mais la mort de son père, en 1898, le conduit à prendre sa place. Il changea une fois encore de garnison et se retrouva à Vienne…
L’armée ne fut bientôt plus pour lui qu’un souvenir. Voici Lehár à la tête de l’orchestre du célèbre théâtre An der Wien, ce qui ne l’empêchait pas de conduire celui du Grand Patinage où il fut remarqué par la fille du célèbre librettiste Victor Léon. La demoiselle le recommanda à son père. Réticent, le papa finit par confier au jeune compositeur le livret de Der Rastelbinder ( » Le raccommodeur de chaudrons « ), ce qui entraîne quelques grincements du côté du théâtre An der Wien pour lequel Lehár préparait au même moment Wiener Frauen ( » Les femmes de Vienne « ). Der Rastelbinder finit par être joué, avec un certain succès, au Carl Theater (1902), et Wiener Frauen au théâtre An der Wien. Lehár composa encore quelques ouvrages qui montraient ses dispositions, mais il ne s’imposait pas encore.
Vers 1903,Victor Léon, à la recherche de nouvelles idées, tomba sur une pièce française d’Henri Meilhac, L’attaché d’ambassade. Avec son collaborateur habituel, Leo Stein, il écrit un livret d’opérette dont il commanda la partition à Richard Heuberger, le célèbre compositeur de Bal à l’Opéra. Ce dernier étant peu inspiré par le sujet, les auteurs reprirent leur livret.
Le secrétaire du théâtre An der Wien leur recommande Lehár mais Léon, qui est fâché avec Lehár, est réticent. Franz finit par être accepté et il travaille d’arrache-pied. Les directeurs du théâtre s’attendent à un fiasco et limitent les dépenses de mise en scène, de costumes et de décors mais du côté des auteurs et des artistes, on est plus confiant.
Le 28 décembre 1905, La Veuve Joyeuse ne fut pas la catastrophe annoncée, mais le succès ne fut cependant pas déterminant. Un impresario berlinois, qui se trouvait dans la salle, décida, enthousiasmé, de monter l’ouvrage à Berlin. La première eut lieu le 1er décembre 1906. C’est cette date qui marqua le point de départ du triomphe mondial de La Veuve Joyeuse. Rappelons qu’à Paris, l’ouvrage fut créé le 28 avril 1909 au théâtre de l’Apollo avec Henri Defreyn et Constance Drever.
Franz Lehár était désormais célèbre.
Commence alors une période où le compositeur met en scène dans ses ouvrages un jeune premier et une diva. Ils s’aiment (acte I). Ils se marient (acte III), mais doivent surmonter un malentendu (acte II). Nous rencontrons également le vieux baron amoureux lui aussi de la diva. Peine perdue, l’acte III lui sera fatal. Le comique, incontournable, finit par arranger les choses. Parfois une fantaisiste, flanquée d’un ténor, traverse l’action sans la contrarier. Le spectateur a depuis longtemps compris quel sera le dénouement, mais il feint l’ignorer, entièrement qu’il est sous le charme de la musique facile, légère et envoûtante de Franz Lehár.
Les années suivantes, il présente à Vienne des ouvrages qui auront un retentissement moindre : Peter und Paul reisen in Schlaraffenland (1906), Mitislaw der Modeme (1907) et Das Fürstenkind (1909).
Le second grand succès de Lehár, Le comte de Luxembourg, est créé à Vienne le 12 novembre 1909 et à Paris en 1912. Amour Tzigane (Vienne, 1910) et Eva (1911) sont également joués à Paris. On citera encore Le chant de l’Alouette (1918), Frasquita (1922) et La danse des Libellules créée en Italie (1922).
Au début des années vingt, Lehár renoue avec son ami Puccini qui est en train de travailler sur Turandot, l’opéra que la mort l’empêchera de terminer. Est-ce cet ouvrage qui incite Lehár à chercher une nouvelle source d’inspiration dans l’exotisme extrême-oriental ? On peut le penser. Quoi qu’il en soit il compose une Tunique Jaune qui est créée au théâtre An der Wien le 9 février 1923. Pourtant bien accueilli par le public, l’ouvrage n’atteint pas la centième représentation et tombe provisoirement dans l’oubli.
Un Lehár deuxième manière s’impose alors. Il était déjà apparu avec Le chant de l’alouette qui préfigurait une série d’ouvrages où le » happy end » final n’était plus de mise. Le héros sacrifie l’amour à son art, à son devoir… Avec Paganini (1925), le premier ouvrage du compositeur chanté par le ténor Richard Tauber, qui deviendra son interprète de prédilection, la formule s’impose. Suivront Le Tzarevitch (1927) et Frédérique (1928).
C’est au cours des représentations de Frédérique que se déclare le rhumatisme qui laisse Tauber pratiquement paralysé. Son état s’améliore peu à peu, mais sa démarche reste difficile. Il lui faut un rôle qui convienne à son infirmité. Lehár se souvient de La tunique jaune qui mettait en scène des dignitaires chinois à la démarche lente et majestueuse. Le livret et la partition sont remaniés. La première du Pays du Sourire, donnée à Berlin le 10 octobre 1929 est triomphale. Près de vingt-cinq ans après La Veuve Joyeuse, Lehár tient un nouveau succès mondial. La version française est créée au théâtre Royal de Gand le 1er avril 1932 avec le ténor Louis Izar et à Paris, théâtre de la Gaîté-Lyrique, le 15 novembre de la même année, avec Willy Thunis dans Sou-Chong.
Franz Lehár compose encore Giuditta (1935). Alors âgé de 65 ans, il cesse d’écrire pour le théâtre.
Nous avons longuement évoqué la carrière théâtrale de Franz Lehár. Or, nous lui devons également des marches, des valses ( » L’or et l’argent « ), des tangos, des musiques de films, des lieder et des pièces symphoniques.
Marié à une femme de religion juive, Lehár craint la menace des Nazis. Il retourne pendant la guerre dans sa Hongrie natale. Sa femme disparaît en 1947 quelques mois avant Richard Tauber. Totalement désemparé, il meurt à son tour le 24 octobre 1948 à Bad Ischl (Autriche) où il résidait alors.
(1) C’est à Losoncz que se déroule l’action de l’opérette Rose de Noël, créée en 1958 au Châtelet par André Dassary et Nicole Broissin. Il s’agit d’un ouvrage » fabriqué » à partir de musiques inédites de Lehár ; le jeune compositeur est d’ailleurs l’un des personnages secondaires de l’action.
REFERENCES :
Fiches disponibles: Le Comte de Luxembourg, Frasquita, Le Pays du Sourire, Rose de Noël, Le Tzarevitch, La Veuve Joyeuse,
Vous retrouverez Franz Lehár dans » Opérette » n° 29, 45, 62, 91, 95, 110 et 119.
Si vous ne possédez pas ces numéros, vous pouvez les commander à l’ANAO (voir la page Anciens numéros).
Un Grand Dossier consacré à Franz Lehár peut être téléchargé en cliquant ici
OEUVRES LYRIQUES
Nota : Bien que « Opérette » et son site s’intéressent essentiellement au théâtre lyrique de divertissement (opérette, opéra-comique, comédie musicale…), il nous a semblé utile, à des fins de référence, de donner, dans le(s) tableau(x) ci-dessous, la liste la plus précise et complète possible des oeuvres lyriques de ce compositeur, en y incluant ses ouvrages dits « sérieux » (opéra, drame lyrique…)
Légende : opé = opérette, opé-rev = opérette-revue, o = opéra, sing = singspiel, vf = version française, vo = version originale, [a] = « opérette enfantine en 5 tableaux »
Le chiffre indique le nombre d’actes – « opé 1/2″ veut dire « opérette en 1 acte et 2 tableaux »
Oeuvres représentées en Français :
Création | Titre | Auteurs | Nature | Lieu de la création |
1909 28 avr |
Veuve joyeuse (La) |
Caillavet (Gaston Arman de), Flers (Robert de) | opé 3 | Paris, Apollo vo: Vienne 1905 |
1911 19 janv |
Amour Tzigane |
Willy, Bénédict (Jean) | opé 3 | Belgique, Bruxelles, Th. Molière: vo: Vienne 1910 vf: Marseille 1911 vf: Paris 1912 |
1911 4 juin |
Comte de Luxembourg (Le) |
Bodanzky (Robert), Willner (Alfred-Maria) | opé 3 | Paris, Vaudeville (Bd des Capucines) [en allemand] vo: Vienne 1909 vf: Paris 1912 |
1911 14 déc [ou 3 mai] |
Trois amoureuses (Les) |
Ordonneau (Maurice) | opé 3 | Belgique, Bruxelles Théâtre Molière vo:Vienne 1908 vf: Paris 1912 |
1911 16 déc |
Amour Tzigane |
Willy, Bénédict (Jean) | opé 3 | Marseille, Opéra, vo: Vienne 1910 vf: Bruxelles 1911 vf:Paris 1912 |
1912 13 mars |
Comte de Luxembourg (Le) |
Caillavet (Gaston Arman de), Flers (Robert de), Bénédict (Jean) | opé 3 | Paris, Apollo vo: Vienne 1909 vo: Paris 1910 |
1912 31 oct |
Amour Tzigane |
Willy, Bénédict (Jean) | opé 3 | Paris, Trianon-Lyrique vo: Vienne 1910 vf: Bruxelles 1911 vf: Marseille 1911 |
1912 4 déc |
Eva | Ordonneau (Maurice), Bénédict (Jean) | opé 3 | Belgique, Bruxelles, Alhambra vo: Vienne 1911 vf: Paris : 1924 |
1912 | Trois amoureuses (Les) |
Ordonneau (Maurice) | opé | Paris, Scala vo: Vienne 1908 vf: Bruxelles 1911 |
1913 21 déc [ou 1912] |
Roi des montagnes (Le) |
Ordonneau (Maurice), Bénédict (Jean) | opé 3 | Belgique, Bruxelles, Th. Molière vo: Vienne 1909 vf: Paris 1914 |
1914 18 fév |
Roi des montagnes (Le) |
Ordonneau (Maurice), Bénédict (Jean) | opé 3 | Paris, Trianon-Lyrique vo: Vienne 1909 vf: Bruxelles 1913 |
1923 20 oct [ou 8 déc] |
Mazourka Bleue (La) |
Dunan (Marcel) | opé 3 | Bastia vf: Paris 1929 vo: Vienne 1920 |
1924 14 ou 15 mars |
Danse des Libellules (La) | Ferréol (Roger), Eddy (Max) | opé 3 | Paris, Bataclan vo: Milan 1922 |
1924 | Eva | Meyrargue (Lucien) | opé 3 | Paris, Bataclan vo: Vienne 1911 vf: Bruxelles 1912 |
1927 25 mai |
Paganini | Rivoire (André) | opé 3 | Aix-les-Bains vo: Vienne 1925 vf: Paris 1928 |
1928 3 mars |
Paganini | Rivoire (André) | opé 3 | Paris, Gaîté-Lyrique vo: Vienne 1925 vf: Aix-les-Bains 1927 |
1929 8 févr |
Mazourka Bleue (La) |
Dunan (Marcel) | opé | Paris, Bataclan vo: Vienne 1920 vf: Bastia 1923 |
1929 16 avr |
Tzarevitch (Le) |
Mackiels (Robert de), Bertal-Maubon | opé 3 | Lyon, Célestins vo: Berlin 1927 vf: Paris 1935 [Rêve d’un soir] |
1930 3 janv |
Frédérique |
Rivoire (André) | opé 3 | Strasbourg vo: Berlin 1928 Paris: 1930 |
1930 17 janv |
Frédérique |
Rivoire (André) | opé 3 | Paris, Gaîté-Lyrique vo: Berlin 1928 vf: Strasbourg 1930 |
1930 14 fév |
Mam’zelle Clo-Clo |
Veber (Pierre) | opé 3 | Suisse, Lausanne, Théâtre Bel Air vo: Vienne 1924 |
1931 oct |
Frasquita | Eddy (Max), Marietti (Jean) | opé 3 | Le Havre vo: Vienne 1922 Paris 1933 |
1932 1°avr |
Pays du sourire (Le) |
Mauprey (André), Marietti (Jean) | opé 3 | Belgique, Gand vo: Vienne 1923 & Berlin 1929 vf: Paris 1932 |
1932 10 ou 15 nov |
Pays du sourire (Le) |
Mauprey (André), Marietti (Jean) | opé 3 | Paris, Gaîté-Lyrique vo: Vienne 1923 & Berlin 1929 vf: Gand 1932 |
1933 5 mai |
Frasquita | Eddy (Max), Marietti (Jean) | opé 3 | Paris, Opéra-Comique (Favart) vo: Vienne 1922 vf: Le Havre 1922 |
1935 30 janv |
Rêve d’un soir |
Mackiels (Robert de), Bertal-Maubon | opé 3 | Paris, Porte-St-Martin vo: Berlin 1927 vf: Lyon 1929 |
1935 17 mai |
Giuditta | Mauprey (André) | opé | Belgique, Bruxelles, Monnaie vo: Vienne 1934 France(?) : 1935 |
1935 31 oct |
Giuditta | Mauprey (André) | opé | France (?) vo: Vienne 1934 vf: Bruxelles 1935 |
1935 2 nov [ou 29 oct] |
Chanson du bonheur (La) |
Mauprey (André) | opé | Paris, Gaîté-Lyrique vo: Berlin 1931 |
1938 févr |
Pierre et Paul au pays de Cocagne |
Mauprey (André), Rouvray (Fernand) | [a] | Paris, Gaîté-Lyrique vo: Vienne 1906 |
1958 20 déc |
Rose de Noël [1] | Vincy (Raymond) | opé 2 | Paris, Châtelet |
[1] airs inédits adaptés par le professeur Rekaï, arrangements musicaux de Bonneau (Paul)]
Versions originales ou oeuvres non représentées en français :
Création | Titre | Auteurs | Nature | Lieu de la création | |||
1891 | Kürassier (Der) | Ruthner (Gustav) | o | non représenté; composé en 1891 | |||
1893 | Rodrigo | Micoch (Rudolf) | o 1 | non représenté; | |||
1896 27 nov |
Kukuschka | Falzari (Felix), Kalbeck (Max) | o 3 | Allemagne, Leipzig, Stadttheater 2° vers.: Brno 1905 |
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1901 | Fräulein Leutnant |
? | sing | non représenté | |||
1901 | Arabella die Kubanerin |
Schmidt (Gustav) | ? | composé en 1901, inachevé | |||
1901 | Club-Baby (Das) | ? | ? | non représenté | |||
1902 21 nov |
Wiener Frauen | Tann-Bergler (Ottokar), Norini (Emil) | opé | Autriche, Vienne, Theater an der Wien 2° vers.:Leipzig 1906 |
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1902 20 déc |
Rastelbinder (Der) [Le réparateur de chaudrons] |
Léon (Victor) | opé 1/2 | Autriche, Vienne, Carltheater | |||
1904 20 janv |
Göttergatte (Der) [Le mari idéal] |
Léon (Victor), Stein (Leo) | opé 3 | Autriche, Vienne, Carltheater 2° vers.: Vienne 1913 3° vers.: Vienne 1921 |
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1904 22 déc |
Juxheirat (Die) |
Bauer (Julius) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien | |||
1905 4 fév |
Tatjana | Falzari (Felix), Kalbeck (Max) | o 3 | Autriche (Empire), Brünn, 1°vers.: Leipzig 1896 | |||
1905 30 déc |
Lustige Witwe (Die) [La Veuve Joyeuse] |
Léon (Victor), Stein (Leo) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien vf: Paris 1909 |
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1906 oct |
Schlüssel zum Paradies (Der) | Norini (Emil), Horst (Julius) | opé | Allemagne, Leipzig 1°vers.: Vienne 1902 |
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1906 1°déc |
Peter und Paul reisen ins Schlaraffenland |
Grünbaum (Fritz), Bodanzky (Robert) | [a] | Autriche, Vienne, Theater an der Wien vf: Paris 1938 |
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1907 5 janv |
Mytislav der Modern |
Grünbaum (Fritz), Bodanzky (Robert) | opé 1 | Autriche, Vienne, Kabarett « Hölle » | |||
1908 21 janv |
Mann mit den drei Frauen (Der) [L’homme aux trois femmes] |
Bauer (Julius) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien vf: Bruxelles 1911 vf: Paris 1912 |
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1909 7 oct |
Fürstenkind (Das) [Le roi des montagnes] |
Léon (Victor) | opé 2 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien Nlle version : 1932 vf: Bruxelles 1913 vf: Paris 1914 |
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1909 12 nov |
Graf von Luxemburg (Der) [Le comte de Luxembourg] |
Willner (Alfred-Maria), Bodanzky (Robert) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien vo: Paris 1910 vf: Paris 1912 |
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1910 8 janv |
Zigeunerliebe |
Willner (Alfred-Maria), Bodanzky (Robert) | opé 3 | Autriche, Vienne, Carltheater vf: Bruxelles 1911 vf: Marseille 1911vf: Paris 1912 |
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1910 20 déc |
Rosenstock und Edelweiss |
Bauer (Julius) | sing 1 | Autriche, Vienne, Kabarett « Hölle » | |||
1911 7 janv |
Spieluhr (Die) |
Zasche (Theo), Deutsch-German (Alfred) | cm | Autriche, Vienne, Kabarett « Hölle » | |||
1911 24 nov |
Eva oder Die Fabrikmädel |
Willner (Alfred-Maria), Bodanzky (Robert) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien vf: Bruxelles 1912 vf:Paris : 1924 |
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1913 11 oct |
Ideale Gattin (Die) [L’épouse idéale] |
Brammer (Julius), Grünwald (Alfred) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien 1° vers.: Vienne 1904 |
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1914 30 janv |
Endlich allein |
Willner (Alfred-Maria), Bodanzky (Robert) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien 2°vers.:Berlin 1931 |
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1916 14 janv |
Sterngucker (Der) [L’Astronome] |
Löhner-Beda (Fritz), Willner (Alfred-Maria) | sing 3 | Autriche, Vienne, Theater in der Josefstadt 2°vo 27 sept 1916 2° vers.:Milan 1922 [La Danza delle libellule] |
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1918 1°janv |
Pacsirta (A) [Wo die Lerche singt] [Où l’alouette chante] |
Willner (Alfred-Maria), Reichert (Heinz), Martos (Ferenc) | opé 3 | Hongrie, Budapest, Király-Szinház |
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1920 28 mai |
Blaue Mazur (Die) [La Mazourka Bleue] |
Stein (Leo), Jenbach (Bela) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien vf: Bastia 1923 vf: Paris 1929 |
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1921 9 sept |
Tangokönigin (Die) [La Reine du Tango) |
Brammer (Julius), Grünwald (Alfred) | opé 3 | Autriche, Vienne, Apollotheater 1° vers.: Vienne 1904 |
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1922 20 janv |
Frühling |
Eger (Rudolf) | sing 1 | Autriche, Vienne, Kabarett « Hölle » |
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1922 3 mai |
Danza delle Libellule (La) [La Danse des Libellules] |
Lombardo (Carlo) | opé 3 | Italie, Milan, Teatro Lirico [en italien] 1°vers. : 1916 3° vers.: 1923 [en allemand] vf: Paris 1924 | |||
1922 12 mai |
Frasquita | Willner (Alfred-Maria), Reichert (Heinz) | opé 3 | Autriche, Vienne, Theater an der Wien vf: Le Havre 1931 |
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1923 9 fév |
Gelbe Jacke (Die) [La Tunique Jaune] |
Léon (Victor) | opé | Autriche, Vienne, Theater an der Wien 2°vers.: Berlin 1929 |
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1923 31 mars |
Libellentanz |
Lombardo (Carlo), Willner (Alfred-Maria) | opé-rev 3 | Autriche, Vienne, Stadttheater C: Milan 1922 |
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1924 8 mars |
Clo-Clo |
Jenbach (Bela) | opé 3 | Autriche, Vienne, Bürgertheater vf: Lausanne 1930 |
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1925 30 oct |
Paganini | Knepler (Paul), Jenbach (Bela) | opé 3 | Autriche, Vienne, Johann Strauss Theater vf: Aix-les-Bains 1927 vf: Paris 1928 |
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1926 30 déc |
Gigolette | Lombardo (Carlo), Forzano (Giovacchino) | opé 3 | Italie, Milan, Teatro Lirico | |||
1927 16 fév |
Zarewitsch (Der) [Le Tzarevitch] |
Jenbach (Bela), Reichert (Heinz) | opé 3 | Allemagne, Berlin, Deutsches-Künstlertheater vf: Lyon 1929 vf: Paris 1935 [Rêve d’un soir] |
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1928 29 mai |
Frühlingsmädel [La jeune fille du printemps] |
Eger (Rudolf) | opé 1 | Allemagne, Berlin, Neues Theater am Zoo | |||
1928 4 oct |
Friederike [Frédérique] |
Herzer (Ludwig), Löhner-Beda (Fritz) | sing 3 | Allemagne, Berlin, Metropoltheater vf: Strasbourg 1930 |
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1929 10 oct |
Land des Lächelns (Das) [Le Pays du Sourire] |
Herzer (Ludwig), Löhner-Beda (Fritz) | opé 3 | Allemagne, Berlin, Metropoltheater 1° vers.: Vienne 1923 vf: Gand 1932 vf: Paris 1932 |
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1930 3 déc |
Schön ist die Welt [Le monde est beau ou La Chanson du Bonheur] |
Herzer (Ludwig), Löhner-Beda (Fritz) | opé | Allemagne, Berlin, Metropoltheater 1° vers.: Vienne 1914 |
Léon (Victor) | opé 2 | Allemagne, Berlin |
1934 20 janv |
Giuditta | Knepler (Paul), Löhner-Beda (Fritz) | opé | Autriche, Vienne, Staatsoper vf: Bruxelles 1935 |
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1943 20fév |
Garaboncias diak | ? | opé | Hongrie, Budapest |
[1] arrangé par Lombardo(Carlo)