Van Parys George et Parès Philippe

BIOGRAPHIE :

Ses études de droit terminées, Georges Van Parys, abandonne le code civil pour la musique et devient pianiste d’accompagnement  » Chez Fyscher « , avant de se tourner vers l’opérette, la musique et la chanson.

Fils de Gabriel Parès qui dirigea pendant une vingtaine d’années la musique de la Garde républicaine, Philippe Parès, après des études secondaires au lycée Charlemagne, suit les cours Edouard Lavagne. C’est là qu’il fait la connaissance de Georges Van Parys qui deviendra quelques années plus tard son ami (1921). Cette amitié se ne se démentira jamais et trouvera son prolongement et sa complémentarité dans le domaine professionnel, surtout en opérette où leurs deux noms seront très souvent associés.

Philippe Parès est malgré tout resté dans l’ombre de Georges Van Parys qui peut se prévaloir d’une production personnelle plus riche, plus variée et plus médiatisée. D’ailleurs les dictionnaires consultés ignorent le nom de Parès et omettent souvent même de le citer même dans les biographies de Van Parys. Ils seront tous les deux inscrits au générique du Million de René Clair auprès d’Armand Bernard, mais seul le nom de Van Parys apparaîtra dans des films comme Le silence est d’or, French Cancan ou Les diaboliques.

Van Parys aurait composé plus de 300 partitions de films suivant les uns, 200 selon d’autres et 140 si l’on en croit une troisième source. À qui se fier ! C’est souvent de ses films que sont tirées de nombreuses chansons à succès :  » C’est un mauvais garçon  » (chanté par Henri Garat),  » La complainte des infidèles  » (Mouloudji),  » La complainte de la butte  » (Cora Vaucaire),  » Si tous les gars du monde « ,  » Un jour tu verras « …

Dans le domaine de l’opérette, la situation est plus claire. Philippe Parès et Georges Van Parys ont composé ensemble, le plus souvent avec Serge Véber comme parolier : La petite dame du train bleu ( (1927), Lulu (1927), L’eau à la bouche (1928), Louis XIV (1929), Le cœur y est (1930), Couss-Couss (1932), et beaucoup plus tard, Le moulin sans souci (1958).

Parès signe seul La Bride sur le cou (1947), tandis que l’on inscrira à l’actif de Van Parys deux petits ouvrages en 1 acte, Bonne à rien faire (1923) et V’là le printemps (1927) qui seront suivis de Ma petite amie (1937), Une femme par jour (1943), Virginie Déjazet (1946, théâtre des Champs Elysées) qui bénéficie d’une distribution éblouissante (Fanély Revoil, Paul Derennes, Marina Hotine), Minnie-Moustache pour les Compagnons de la Chanson (Gaîté-Lyrique, 1956) et cette Belle de Paris, baptisée  » opéra ballet bouffe  » créée à l’Opéra-Comique (1961). En collaboration avec Roger Dumas, on lui doit encore Les chasseurs d’images, donnés au Châtelet avec Fernandel (1946).

OEUVRES LYRIQUES :

Légende : opé = opérette, ob = opéra-bouffe, cm = comédie musicale, mélo = mélodrame, C: = création

[a] = « roman feuilleton musical », [b] = « opéra-ballet bouffe en 10 tableaux »
Le chiffre indique le nombre d’actes – « opé 2/13″ veut dir « opérette en 2 actes et 13 tableaux »

Oeuvres de Georges Van Parys seul 

[1] avec Dumas (Roger)

Oeuvres de Philippe Parès seul 

Oeuvres communes de Georges Van Parys et Philippe Parrès